Standby

Publié le par anaïs

 

Il fait gris, insidieusement. Et la ville végète dans l'attente du printemps. Les mots n'adoucissent pas, aujourd'hui, et mon amertume prend le dessus.

Alors je fais silence.

Ce soir, j'irai peut-être chercher dans les alcools ce que les mots ne m'ont pas offert. Et demain est un autre jour.

 

Publié dans mumures - voyages

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B
"Ce soir, j'irai peut-être chercher dans les alcools ce que les mots ne m'ont pas offert." ... ou serait-ce les maux?
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L
Votre ancien rouge, vos orangés lumineux sont toujours là ... pas loin ... c'est certain ... levez les yeux au ciel ...
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A
Cher Vous,<br /> Je sais. J'avais la tête et la mine en vrac. Les yeux un peu ternes. Mais je vais faire mon possible pour être plus "vivante" d'ici ce soir...<br /> <br /> Chère "silencieuse",<br /> <br /> Je n'essaie pas d'effacer, d'ignorer, d'éluder... je sais que l'effet boomerang guette... j'apprivoise ce gris. mais certains jours quelques nuances de mon ancien rouge, de mes orangés lumineux feraient du bien.<br /> <br /> Merci pour vos mots.
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L
Ne cherchez pas à effacer vos jours gris au travers d'artifices ... ils ne s'effaceront pas et ressurgiront ... Accepter plutôt cette couleur aux tons parfois douloureux ... et peut-être que le soleil pointera à nouveau le bout de son nez ... savez-vous qu'il n'est jamais loin?
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A
Chères toutes les deux,<br /> <br /> Merci pour vos lectures... il fait gris, toujours, ici, Jeanne... et aujourd'hui est un peu comme hier. Il faudrait réagir, ne pas attendre le soleil, car, oui, "les mots toujours vivent"... mais je peine à effacer l'amertume. Et les mots n'étreignent pas, la nuit, ni ne réchauffent.<br /> <br /> Je vous embrasse... et je promets d'essayer de sourire.
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